COVID-19 : VISA et MASTERCARD … Et demande de « chargeback » pour la député Lapointe !

La pandémie a exponentialisé le nombre de transactions effectuées par carte de crédit sur Internet. Les frais chargés aux marchands pour le traitement de ces transactions, eux, sont restés les mêmes. Pandémie rime avec profit.

Caroline Grammond

Le 8 avril dernier, Caroline Grammond, du Journal La Presse a publié un article, un article… Je dirais, riens de moins qu’un des meilleurs articles que je n’aie lu depuis au moins 15 ans au Québec dans le monde du paiement électronique. Le terrain. Vous savez, ce que subissent tous les artisans, marchands et entreprises de toutes sortes par cette chasse gardée, privée et secrète. abriée de marques de commerce (Visa/MasterCard/Interac) comme boucliers.

Son article : Les frais des cartes de crédit ne sont pas du bonbon

On y apprend, ou plutôt on y confirme, qu’on ne peut se fier à la parole de VISA et MasterCard.

Extrait de l’article  : « Après des années de pression, Visa et MasterCard avaient accepté, en août 2018, de réduire leurs frais d’interchange de 1,5 % en moyenne à 1,4 %. Les PME devaient obtenir une réduction plus importante que les grandes, qui ont plus de pouvoir de négociation. Souvenez-vous quand Walmart avait décidé de refuser les cartes Visa en 2016, en guise de protestation. » – Caroline Grammond, La Presse

 

La député Lapointe doit être déçue ! « Chargeback » !

Qu’en penserait la député Lapointe si elle avait toujours à coeur son projet de loi ? Peut-elle demander un « chargeback » ?

 

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VISA, Mastercard et autres = Marque de commerce et standards d’échange de communication bidirectionnelle entre les institutions financières participantes.

Ce n’est pas VISA ou MasterCard qui décident, chargent ou même prélèvent les frais aux marchands; ce sont les institutions financières des marchands(ou celles des fournisseurs de service des marchands).