Un coup fumant au départ … puis Finito ! On a fermé le débit en ligne au gouvernement du Québec.

Un coup fumant au départ … puis Finito ! On a fermé le débit en ligne au gouvernement du Québec.

On est en pleine période des impôts, je viens de vous parler du gouvernement fédéral qui permet dorénavant aux citoyens canadiens de payer leurs impôts par cartes de crédit. https://othentik.com/payer-ses-impots-avec-une-carte-de-credit/

 

La curiosité m’a forcé à aller voir où en était le gouvernement du Québec avec la perception de ses taxes et impôts. J’ai constaté que le gouvernement québécois résiste toujours aux frais de transaction des cartes de crédit.

OCTAS - Desjardins - Gouvernement du Québec

Cependant, quelle ne fût pas ma surprise de constater…
qu’on a fermé le débit en ligne offert par Clic Revenu et Desjardins, remplacé par Clic SeQur en mars 2017.

 

Retour vers le passé…

Remuer le passé n’est pas toujours source de bonheur, disons ça comme ça.

 

Clic Revenu - Clic SeQur - Desjardins - Octas - gouvernement du Québec
Clic Revenu – Clic SeQur – Desjardins – Octas – Gouvernement du Québec

 

Un coup fumant du Gouvernement du Québec

On m’en voudrait de passer sous silence le fait, qu’au Québec c’est nul autre que le gouvernement du Québec avec la collaboration de Desjardins, avec laquelle on faisait des pieds et des mains, qui auront été les premiers à faire identique à Othentik Technologies… sans Othentik.

Le Ministère du Revenu du Québec, avec Clic Revenu (« linké » à Desjardins), aura été la première entité à imiter servilement la façon de faire d’Othentik.

Avec du front tout le tour de la tête, ils nous auront même volé la vedette, en 2002, en se présentant et en remportant l’Octas de l’année pour cette nouvelle façon de payer ses impôts par Internet ! Imaginez l’économie pour le gouvernement sur les frais de dizaines de million de transactions chaque année. Malgré cela comptons-nous chanceux l’année suivante, en 2003, d’avoir eu tout de même le droit de présenter notre candidature aux OCTAS et d’être choisi parmi les 4 finalistes retenus pour l’innovation technologique de l’année. http://othentik.com/finaliste-au-concours-des-octas-pour-le-prix-innovation-technologique/

Cette année là c’est l’excellent logiciel de traduction de “Druide Technologies” qui eut remporté l’OCTAS. Druide le méritait depuis trop longtemps c’était pratiquement anormal que ce n’eut pas été fait avant. Après 12 années à présenter sa candidature Druide aura enfin eu droit aux honneurs tant mérités; un OCTAS.

Et nous, ce n’était que la première fois… puis le gouvernement du Québec avait présenté sensiblement la même chose l’année précédente… et gagné un OCTAS avec!

 

Bref, le débit en ligne aura existé au gouvernement du Québec pendant 15 ans (2002-2017).

Desjardins paiement direct internet Dumoulin Othentik
Desjardins paiement direct internet Dumoulin Othentik

Le cas Dumoulin Électronique(2003)

Bien que la période se compta en mois, il y aura eu un premier commerçant au Québec à bénéficier du paiement direct par Internet(débit) de la même façon que le Ministère du Revenu du Québec et leur Clic Revenu.

Le défunt Dumoulin Électronique aura donc eu la chance d’être le premier marchand québécois à bénéficier d’une méthode de paiement direct avec un frais fixe pour la transaction, en fait tout minime quelques sous à peine. Vous pouvez voir une transaction faites chez Dumoulin :  https://othentik.com/paiement-direct-internet/exemple-reel-paiement-par-debit-sur-internet/

La dernière trace de débit en ligne au Québec ? Tout comme Interac en ligne dont l’agonie se poursuit toujours. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les consommateurs que nous sommes.

Une taxe privée appliquée même sur ce qui n’est pas taxée.

Les solutions pour le débit en ligne (frais fixe par transaction) sont là depuis plus de 15 ans mais le pourcentage sur le montant à payer comme méthode de calcul des frais de transaction est toujours priorisé, imposé et primé. Primé par toutes sortes de récompenses et privilèges dont les cartes de débit sont totalement dépourvues.
Le % que se partagent nos institutions financières, les émettrices des ses dites cartes de crédit, est imposant et s’impose partout.

C’est une taxe privée (les banques et les caisses sont privées), et comble de bonheur, elle s’applique même sur ce qui n’est pas taxable aux yeux de la loi comme les produits de base. Cette taxe est calculée sur le montant à payer au marchand, donc cette taxe privée s’applique par dessus les taxes gouvernementales. Son calcul, basé sur un pourcentage du total à payer inclut donc un pourcentage sur les taxes gouvernementales.

La route aux pourcentages sur le montant à payer, plutôt que les coûts du traitement de la transaction, est toute tracée depuis longtemps.

Année après année. Pierre par pierre.

Alors que les embûches au débit par Internet, continue de s’ajouter toujours et encore.

Salutations à tous,

Bon début de printemps !

Patrick Rioux – 819.818.8805
patrick@cgocable.ca

 

Voir aussi : 

Le gouvernent québécois pourra-t-il résister encore longtemps ?

 

Au delà des frais astronomiques pour le traitement des cartes de crédit le défi se situe encore bien plus au niveau de la confidentialité des données qui ne peut être offerte par le gouvernement.

Le journaliste économique Francis Halin du Journal de Montréal nous apprend dans l’article suivant que toutes données transigeant par Visa/Mastercard pourrait potentiellement être scrutées par le gouvernement américain.