LA CARTE DE DÉBIT : LA MAL-AIMÉE DES BANQUES ET CAISSES

Ce n’est pas d’hier que les institutions financières mettent tout en oeuvre pour remplacer le modèle de tarification des paiements fait par carte de débit qui sont à frais fixe minime par transaction peu importe le montant de celle-ci. Objectif en cours d’atteinte : Un pourcentage sur le montant total à payer, crédit ou débit.

Le Canada figure au « Numéro Un » pour les taux d’interchange les plus élevés. Les taux d’interchange du Canada sont de 79% supérieurs à la moyenne.

Après nous avoir habitué à payer avec le plastique, voilà qu’avec l’électronique on voudrait planter le clou en imposant uniformément le modèle tarifaire à pourcentage calqué sur le bon vieux modèle d’affaires des cartes de crédit c’est à dire des frais de transaction à pourcentage sur le montant total à payer. Déduits directement à la source du paiement avant même d’être facturés au marchand avec en prime les taux d’interchange les plus élevés au monde.

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Nous sommes aux premières loges pour en témoigner ayant introduit la toute première solution de paiement par débit sur Internet dès l’an 2000. En fait, pour les banques, la carte de débit est devenue une limite imposante à leurs revenus.

De carte de crédit à carte de paiement courant

La carte de crédit n’est plus une carte de crédit. Elle est devenue une carte de paiement « courant », utilisée aujourd’hui plus de 3 fois sur 4 auprès des détaillants pour payer. Le dernier quart, en décroissance constante, étant le débit et l’argent comptant.
La carte de crédit de notre banque est devenue une méthode de taxage.  Un pourcentage est prélevé sur chaque achat, tout le temps.
C’est la taxe des banques, une taxe privée.

Il faut payer pour avoir le droit de payer

Une tarification à pourcentage pareil qu’une taxe. Celle ci, la taxe bancaire, se qualifie d’universelle. Une taxe sur tout, toujours. C’est une taxe qui taxe même ce qui n’est pas taxable par la loi comme la nourriture et les biens de base. Cette taxe s’applique même sur les taxes provinciales et fédérales (TPS/TVQ/TVH et autres taxes sur essence, tabac…) payées puisque c’est sur le montant total à payer qu’est prélevée cette taxe privée d’environ 3%. Cela est sans compter tous les autres frais bancaires et de fournisseurs de services entourant la traitement de la transaction.

Les frais de transactions basés sur un pourcentage du montant à payer/transférer sont largement plus lucratifs pour les banques que ceux à taux fixes comme ceux des cartes de débit. Ces derniers ne représentent que quelques sous par transaction, peu importe le montant à payer/transférer.